25 août 2007

Savoir-faire : décrire un paysage à partir d'une photographie

En classe de 6e, les grands types de paysages de la planète sont étudiés : paysages ruraux, urbains, littoraux, montagnards. L'étude des paysages passe majoritairement par l'observation d'une photographie, accompagnée de documents qui nous aident à localiser le lieu et à dégager des informations importantes.

Plusieurs types de photographies
On distingue tout d'abord plusieurs types de photographies selon la manière dont elles ont été prises.
Qu'est-ce qui distingue les photographies suivantes dans leur prise de vue ?



1. La première photographie est prise d'une hauteur, en oblique, c'est-à-dire que l'appareil photo est légèrement incliné vers le bas. Généralement, on aperçoit l'horizon au 2/3 ou 3/4 de l'image. Ici, l'horizon est barré par la montagne. Prendre de la hauteur permet de se dégager un point de vue et d'apercevoir un plus grand espace qu'au sol. Les photographies inclinées, prises d'une hauteur, permettent de distinguer différents plans sur l'image et rendent parfaitement compte du relief.
Vallée de l'Arve, Haute Savoie, JM Kiener, Clio-Photo
2. La seconde photographie diffère peu, a priori, de la première. Et pourtant, la photographe a quitté le sol pour prendre un ULM : c'est donc de la photographie aérienne. L'avantage est de percevoir un plus grand espace. De plus, la photographie est oblique : on voit l'horizon dans la partie supérieure de l'image. Difficile de réaliser ce genre de prises de vues, mais pensez tout de même à vous mettre du côté du hublot si vous prenez l'avion !
Baie du Marin, Martinique, JM Kiener, Clio-Photo
3. La photographie d'une rue à Hong-Kong est prise du sol. C'est de loin la plus courante des prises de vue. Généralement, dans ce type de prise de vue, le ciel occupe une place importante. A Hong-Kong, la forêt de tour le masque en partie. L'espace photographié est moindre qu'une prise de vue en hauteur ou aérienne. Cependant, les informations peuvent être très importantes, comme sur cette image qui nous apprend beaucoup sur Kong-Kong. On peut lire les panneaux, observer la population, la circulation. Ces prises de vue sont faciles à observer car elles correspondent à notre hauteur d'hommes.
Enfin, la photographie n'a pas le même format que les autres, ou plutôt, la photographe a effectué une rotation de 90° pour la prendre. On parle de format "portrait" car on utilise souvent ce cadrage pour photographier les individus.

Hong-Kong, Chine, MJ Cerbelaud, Clio-Photo


4. Retour à un cadrage "paysage" avec cette photographie renversante ! Vous l'aurez compris, il s'agit d'une photographie aérienne, à la verticale. On ne peut donc apercevoir ni le ciel ni l'horizon. Plus l'avion, l'ULM, ou l'hélicoptère est haut dans le ciel, plus l'espace représenté est grand. On peut même prendre des photographies de la Terre depuis un satellite, ce qui a fait le succès de Google Earth ou du Géoportail par exemple. Sur cette photographie de Chambord, le photographe en ULM survole le château à basse-altitude. Ce type cliché permet de bien distinguer les structures (les différents quartiers d'une ville, la forme des champs ou comme ici les parties du plan d'un château). Par contre, ce type d'images écrase les reliefs et les perspectives.
Château de Chambord, Gilles Roger, Survol de France




A.L.



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