C'est l'histoire d'Amélie Mahé, une jeune bretonne partie sur les traces de son arrière-grand-oncle, dans le cimetière militaire de Maissin, en Belgique. C'est dans ce petit village belge que près de 6.000 hommes sont morts le 22 août 1914, au tout début de la guerre. Ce sont essentiellement des régiments bretons qui y ont péri. Amélie renoue ainsi avec un pélerinage très fréquent dans les années d'après-guerre, où les familles (des femmes surtout), exploraient les champs de bataille à la recherche, souvent désespérée, des corps de leurs fils, frères, ou pères. En effet, près de 300.000 soldats français sont morts sans laisser de traces. Et d'autres, comme son arrière-grand-oncle n'eurent pas le droit à une sépulture individuelle.
Un deuxième reportage de France 3 nous éclaire sur le cimetière et les conditions de la bataille, l'occasion de rappeler que la guerre de mouvement fut bien plus meurtrière que la guerre de position. On découvre ainsi que le cimetière de Maissin comprend des sépultures allemandes et françaises et que les corps furent enterrés dans la fosse commune par les Allemands. Les Bretons, dont les régiments comme le 118e furent touchés, y ont installé un calvaire et une plaque commémorative en breton.
Maissin est aujourd'hui un village paisible où deux cimetières et des monuments témoignent d'un terrible passé qui pourrait presque être insoupçonné...
Le site qui permet de consulter les archives des hommes morts au combat s'appelle "Mémoire des Hommes".
Le site qui permet de consulter les archives des hommes morts au combat s'appelle "Mémoire des Hommes".
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